Nous Laissons donc nos " habits de fortune sur les barres à l'extérieur du hammam.

Anna tir la porte, et nous sommes saisi par la chaleur humide de cette pièce, qui semble nous happer en elle, plongée dans le noir, complètement " brumeuse " et moite...

Anna me précède, je la suis fidèlement, impressionné.

Je veux refermer la porte derrière moi, mais nous sommes toujours suivis comme nos ombres.

Dans la pièces, nous devinons qu'il y a du monde, masculin. Certains assis sur la gauche en entrant, sur le banc à deux niveaux, en pierre, d'autres, debout dans la lueur de lumière venant de l'extérieur de la pièce, filtrée par la porte vitrée.

Petit à petit notre vue se fait à l'obscurité...

Anna me prend la main pour me diriger vers ce que j'appellerais le fond de la pièce, tant je ne peux dire la forme de celle-ci.

Nous nous y dirigeons à tâtons, et Anna me fait comprendre de m'asseoir à cheval sur un banc de pierre se trouvant entre deux murs, qui me fait faire face à la pièce. Anna se place le dos contre mon torse, l'arrière de sa tête posée contre mon épaule, au creux de mon cou, ses bras sur les cuisses me caressent tendrement, j'ai posé mes mains de chaque côté de mes fesses, comme pour me stabiliser. Je demande à Anna où sont placées ses jambes, elle me dit qu'elle les a allongé sur le banc dans la continuité de celui-ci...

Nous ne voyons rien autour de nous, tout juste les formes masculines qui se détachent quand les hommes passent devant la porte vitrée du hammam, à l'autre bout de la pièce, après ce léger virage à gauche.

Je sens un corps velu frôler ma cuisse droite, une peau se coller contre ma jambe droite, des respirations, des bruits de clés de vestiaires qui tintent autour des poignets de ceux qui nous entourent.

Anna ne bouge plus ses mains de mes cuisses. Je la sens bouger quelque peu. Je me demande pourquoi. Je décide d'explorer la situation. Je passe mes mains sur son joli ventre humide de la pièce, elle glissent sur sa peau pour remonter palper ses seins, que je trouve assaillis de mains pour l'un, et sur l'autre, je sens un visage qui lui suce le téton, lui lèche goulûment et avec maladresse, sans doute due à l'excitation de ce monsieur.

Des mains venues de partout parcourent le corps de ma belle, qui ne bronche pas.

Je lui caresse le bras, tout en gardant l'un de mes bras autour d'elle, comme pour la protéger et lui faire sentir ma présence constante, et me rend compte qu'un sexe tendu se frotte sur le bras d'Anna, elle ne bouge pas, l'homme la sollicite en retirant sa verge, puis la remettant au niveau de sa main. Anna ne bouge pas.

Dans le même temps, je sens une main tenter de se glisser au niveau de mon entre jambe, pour pétrir les fesses rebondies d'Anna, mais se faisant, c'est aussi mon sexe que l'on touche, puis mes bourses, comme pour me jauger. Je repousse gentiment cette main aventureuse. Puis je sens un jus chaud atterrir sur ma cuisse gauche. J'en fais part à Anna, qui me confirme en avoir reçu également sur le bras, mais ça la fait sourire, d'après ce que je perçois de sa réaction.

Je continue à sentir qu'Anna bouge devant et contre moi. Toujours des mains, des bouches qui s'occupent de sa belle poitrine bien ferme.

Je descends mes mains à la découverte tactile de ce que je ne vois pas.

Arrivé à son pubis et à son intimité, des mains également, puis je descends vers l'entrée de son sexe, on est en train de la fouiller avec deux ou trois doigts introduits, dans un mouvement rapide, tandis qu'un autre homme lui titille le bouton. Je me permets, en saisissant le poignet de celui qui la fouille, de demander un peu plus de douceur et de patience, ce à quoi le mouvement se fait plus doux, Anna me remerciant à l'oreille.

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