Et voilà comme d’habitude nous sommes en retard pour le feu d’artifice du 14 juillet. Non il n’as pas encore commencé, mais la foule s’est déjà amassée contre les barrières. Pour calmer les enfants, j’ai cédé : Antoine a eu sa barbe à papa et Camille son collier lumineux. Les deux adorables monstres calmés, nous nous dirigeons vers l’avant et essayons de nous frayer un chemin dans la foule.

Le temps est beau, limite chaud. L’air est emplis de ce parfum de vacances : barbe à papa, air marin, praline, sueur de la foule, eau de Cologne et cigarette. Ça fleur bon l’été et les souvenirs d’enfance que nous retrouvons chaque année . Je suis un peu perdue dans mes pensées, avec mon mari qui me tient la main et nos enfants à côté. Le temps semble s’être arrêté, je retrouve les souvenirs des vacances avec les parents. C’est drôle, de perpétuer les mêmes rituels, encore et encore, comme un pèlerinage ou la migration annuelle de quelques oiseaux migrateurs revenant à un même lieu.

BOUM! Une détonation sourde et un éclat de lumière rouge écarlate me sortent de ma torpeur. Les clameurs , les ho! Les ha! La belle rouge! se font entendre. Le feu d’artifice commence. Je sens la foule se resserrer et se figer , les regards se tournent vers le ciel et le spectacle pyrotechnique.

Je me rapproche des bras de mon mari, tirant ma fille pour l’avoir devant moi. Notre fils est sagement assis entre les pieds de son père , les yeux emplis des étincelles qui emplissent le ciel. Je suis bien, la tête posée sur l’épaule de mon tendre époux, l’air chaud et la fatigue de la journée me refond partir dans une douce torpeur.

Quand quelquechose me sort de cet état second...un frottement... sur le bas de mon dos... je mets quelques secondes à identifier que ce n’est pas sur mon dos , mais sur mes fesses que je ressent ce contact... je reprends mes esprits et passe une main rapide derrière moi...rien.
Je me dis que ça doit être un accident, une personne a du vouloir passer à travers la foule et m’a poussée. Rien de grave.

Quelques instant après voila que ça recommence. Je me retourne vivement, mais ne parviens pas voir qui que se soit...à part la centaine de personnes derrière moi. Je tire un peu sur ma petite jupe d’été.

Et là, voilà que ça recommence, mais avec plus de pression. Ce n’est plus un simple contact fortuit, c’est bel et bien une caresse. Un salaud me tripote, à côté de mon mari et devant mes enfants ...et en public de surcroît.

Je passe ma main derrière moi avec vigueur. Ça y est! J’ai choppée ce salaud, la main dans le sac, si on peut dire. Je me retourne vivement , prête à mettre une baffe magistrale à ce pervers! Une baffe qui lui fera passer l’envie de laisser balader ces mains.
Et là, je tombe nez à nez non pas avec le gros porc bedonnant en marcel que je pensais trouver. Non . C’est une petite minette , au visage d’ange. Un petit carré bond encadre un grand sourire ...et un regard de braise...ou de lionne face à une antilope...j’en perds mes moyens , le bras se désarme et je refais demi tour.

Je suis tétanisée, mon sang c’est instantanément glacé et j’ai le feu au tempes. Ma tête c’est vidée d’un coup...

Je la sens se rapprocher de moi, je sens sa poitrine contre mon dos. Je me fige... je sens son souffle chaud dans mon cou et entends sa voix qui me dis : « si tu ne voulais pas , tu n’avais qu’à mettre une culotte... »

Et sa main repart à l’abordage! Je suis figée...mais plus tétanisée, mon corps se détend . Son souffle , son contact, sa voix ...tout viens de m’electriser . Je sens que j’ai la chair de poule, je frissonne et je sens ma température monter. Mais que m’arrive t il?

Et ce que je deviens folle? Est ce qu’une inconnue peut vraiment me mettre dans un état pareil d’un seul regard...j’ ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite