Depuis quelque temps j'écris un journal qui mêle à la fois fiction et expériences réelles (ou désir inassouvi)... voici la dernière en date... c'est une histoire totalement fictive... sauf mon masochisme et le désir que j'ai d'appartenir.

Journal d’Isabelle n°51
jeudi 2 mars 2023

LE TRIP DE LA ROLLS

— Isabelle !
— Oui Maître ?
Thierry, mon Maître, m’appelait depuis la chambre alors que j’étais en train de travailler, en bas dans ma librairie, sur ce livre “Délicates chroniques de la flagellation”.
— Arrive !
Je me suis levée sans attendre et je suis montée. Il était sur le lit, les cuisses écartées, son chibre d’une main et en train de reposer son smartphone.
— Viens, j’ai besoin de pisser, et j’ai pas envie de me lever pour aller aux chiottes.
Je me mise à quatre pattes devant lui, et je lui ai offert ma bouche pour qu’il se satisfasse. Pendant que je buvais...
— Bien, y a un mec qui a lu tes histoires sur lieuxdedrague, il m’avait laissé un message, et il est prêt à payer pour que je te prête. Je me méfie, c’est p’t’être un keuf, donc je lui ai juste dit que c’est toi qui payeras... en nature. Il m’a l’air bien chaud pour te sadiser.
Il venait de finir de se vider, et j’allais me lever.
— Qu’est-ce que fais ?
— Je retourne travailler, Maître.
— Je t’ai autorisé ?
Je m’apercevais de ma mauvaise conduite et je baissai la tête, honteuse.
— Non Maître.
— Viens me sucer.
Je me suis remise en position et c’est lui qui s’est servi de ma gueule en prenant ma tête pour se branler dans ma gorge.
Il a fini en m’aspergeant le visage de son foutre.
— Tu te nettoies pas... va bosser maintenant. Le mec arrive tout à l’heure. C’est moi qui fermerai la boutique. Habille-toi.
— Je mets quoi, Maître ?
— Bas noirs, guêpière noire, ta longue chemise blanche que tu ouvriras quand il sera là, et les escarpins rouges. Il fait un peu froid, alors je t’autorise le gilet noir.
— Merci Maître.
Je me vêtais comme il me l’ordonnait, et je redescendis pour continuer ce que je faisais.
Vers quinze heures, une Rolls s’est garée devant le café-librairie. Un vieux modèle Phantom des années trente, le genre de truc improbable dans ce coin paumé. J’ai vu de la fenêtre le chauffeur en sortir, et se diriger vers ma porte. J’avais compris que c’était “le” mec. J’ai tout de suite ouvert la chemise, laissant apparaître ma guêpière noire et mes seins nus.
Le serviteur est entré.
— C’est vous Isabelle ?
— Euuuh, oui.
— Le Maître vous attend.
Je me suis levée, j’ai prévenu mon Maître que j’y allais.
— Sois sage et obéissante, m’a-t-il juste dit depuis la chambre.
Juste avant de rentrer dans la Rolls dont on me tenait la portière, j’ai vu mon Maître à la fenêtre me faire un grand sourire en levant le pouce.
— Alors tu rentres ? m’a dit une voix.
— Pardon, oui... bien sûr.
Je me suis installée sur la banquette à côté du type qui ...

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