Depuis quelque temps j'écris un journal qui mêle à la fois fiction et expériences réelles (ou désir inassouvi)... voici la dernière en date... c'est une histoire totalement fictive... sauf mon masochisme et le désir que j'ai d'appartenir.

Journal d’Isabelle n°50
mardi 28 février 2023

MAÎTRE THIERRY

Thierry m’a recontacté. Thierry, c’était le mec qui m’avait dit « Tu m’appartiendras ! » l’autre jour.
Sur lieudedrague, il m’a laissé un simple message :
“Salut la salope, je viens le weekend prochain, normalement samedi juste après ta fermeture, je te tél avant d’arriver”
Il était du genre dominateur comme ceux que j’aime, à la fois souriant et strict, le genre qui sait ce qu’il veut sans tourner autour du pot pendant cent sept ans. Plus petit que moi, assez musclé, imberbe, l’œil pétillant et paillard.
Je lui ai répondu très gentiment.
“Je suis prête à t’appartenir, mais il faudra bien qu’on discute un peu d’abord, histoire de savoir si nous nous correspondons.”
“Évidemment, et je n’en doute pas. Tu seras ma belle esclave soumise.”
Je ne crois guère au Père Noël, j’ai passé l’âge, mais je veux aussi rester ouverte au “possible”, aussi j’espérais.
Samedi, alors que j’étais en train de travailler sur la prochaine édition d’un livre datant de 1905 sur la flagellation... “Délicates chroniques de la flagellation”... tout un programme ! Il m’a appelé comme il me l’avait promis.
“Alors salope ? Tu es prête à me recevoir ce soir ?”
J’ai juste hésité un instant, mais mon désir d’appartenance était plus fort que tout.
“Oui... Monsieur.”
“Bien, j’arrive vers 18h15, je te veux à poil, à genoux dos à la porte, les mains sur la tête, le rideau de ta boutique fermé mais la porte libre d’accès... okay ?”
J’étais vachement surprise, mais en soumise expérimentée, je trouvai la demande parfaitement “normale”.
“Bien Monsieur.”
“Okay, à tout à l’heure alors.”
J’étais quand même un peu anxieuse.
Après avoir fermé ma boutique, tiré le rideau et laissé la porte non fermée à clef, je me suis mise nue et en position, il était 18h un peu passées.
J’avais allumé le feu dans l’insert depuis un bon moment, et il faisait bon. Mais le sol était encore froid sous mes genoux et la position avait quelque chose d’assez humiliante... mais je ne déteste pas ça, au contraire, ça a tendance à m’exciter.
J’étais comme ça, dos à la porte ainsi qu’il me l’avait ordonné, quand j’ai entendu la porte s’ouvrir, la clef tournée et senti deux mains sur ma tête.
— Bien ! Je vois que tu es obéissante. Mais tout d’abord, j’ai besoin de ta gueule.
Il s’est alors placé devant moi, il avait son sexe hors de sa braguette.
— Ouvre la bouche, j’ai envie de pisser.
Je me suis exécutée tout de suite, et j’ai bu ce qu’il m’offrait.
— Bien, avant qu’on parle et que je commence à me servir de toi, tu vas revêtir ce que j’ai apporté.
Il a ouvert le sac qu’il avait avec lui, et il en a sorti une tenue de soumise. C’était un justaucorps en cuir noir, il laissait les seins et le dos nus, descendait juste au-dessus de mon sexe de naissance et couvrait juste à demi les fesses. Il y avait des jarretelles auxquelles j’ai mis les bas en nylon qu’il me tendait.
— Tiens, mets ça aussi.
C’étaient des bottines noires, qui avaient la particularité de se fermer à clef aux chevilles. Il les ferma donc.
Une fois que j’eus fini de m’habiller, il tourna autour de moi, faisant glisser ses mains sur mes épaules, ma nuque, mes seins, mes fesses et enfin entre les jambes.
— J’ai hâte de ne plus voir ce machin entre tes cuisses, Isabelle.
— Moi aussi, dis-je très humblement et heureuse qu’il partagea mon souhait.
Il s’est assis sur le canapé de la librairie.
— Tiens, viens t’accroupir à mes pieds. On va parler.
J’ai adoré cette discussion, où se mêlaient nos lectures libertines, de Sade, Louÿs ou Sacher Masoch, et nos attentes, lui en tant que Maître et moi en tant que soumise, nos projets de vie et même la possibilité d’une vie commune.
Pendant ce moment d’échange adorablement paillard, il me caressait la tête ou les tétons, ce qui augmentait d’autant le plaisir de l ...

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