Mes parents se sont séparés alors que j’avais une dizaine d’années. Cela a beaucoup perturbé ma mère qui s’est rapidement – trop rapidement sans doute - mise en couple avec un autre homme. Ce type, prénommé Vincent, était très gentil au départ et paraissait la rendre heureuse même si personne ne comprenait pourquoi ma mère l’avait choisi. Avec son look de bad boy, il n’avait pas du tout le même style qu’elle. Portant toujours des jeans douteux, il arborait une toile d’araignée tatouée sur son crâne rasé et différents symboles de la mythologique nordique sur les bras et le torse. Du haut de mes dix ans, il me faisait un peu peur. Très sportif, il aimait montrer son corps musclé, très sec et il avait pour habitude de se promener un boxer ou en slip dès que ma mère n’était pas à la maison. Cela me mettait souvent mal à l’aise mais je dois l’avouer, me troublait aussi un peu. A l’adolescence, il m’arrivait de plus en plus souvent de regarder à la dérobée vers son entre-jambes et parfois, le soir dans mon lit, je me caressais en le revoyant allongé sur le canapé, le paquet bien en évidence. Je savais qu’il était très porté sur le sexe car presque tous les soirs j’entendais des bruits et des gémissements provenant de leur chambre. Il m’est régulièrement arrivé d’aller coller mon oreille à la porte et d’entendre Vincent insulter ma mère :
- Dis que tu es ma petite salope.
- Oui, répondait-elle, je suis ta bonne salope et j’aime comme tu me baises.
Choqué et excité à la fois, je me masturbais en les écoutant puis, lorsque le plaisir montait, je courais silencieusement dans ma chambre pour me soulager dans un kleenex.
Les mois et les années passant, leurs relations de couple se compliquèrent et les disputes se multiplièrent au point que ma mère, je le sentais bien, faisait en sorte de passer le moins de temps possible à la maison. Un jour, elle nous annonça qu’elle devait partir trois jours pour des raisons professionnelles et je me trouvai ainsi seul avec mon « beau-père ». J’avais quinze ans alors.
En rentrant de l’école, j’avais fait mes devoirs comme d’habitude. Il rentra à son tour de son travail et, sans surprise, se déshabilla. Il portait, je me le rappelle très bien, un boxer blanc à coutures bleu marine et ceinture bleu/blanc/rouge. Après le diner, il m’annonça :
- Ce soir, puisqu’on est entre mecs, on va faire des trucs de mecs c’est-à-dire se mater une vidéo sympa avec une bonne bière.
Il prit deux bières dans le réfrigérateur et je le suivis dans le salon. A cette époque, on louait encore des dvd et il sortit de son sac à dos un disque qu’il glissa dans le lecteur.
- C’est quoi ? demandai-je.
- Surprise, mon Coco ! répondit-il avec un grand sourire.
Le suspens fut de courte durée. Aussitôt le générique apparu, je compris : « Souvenirs inavouables d’une chatte en chaleur ».
- Un bon petit porno, y’a que ça de vrai, non ?
J’eus du mal à avaler ma gorgée de bière. Dans les années 90, il n’y avait pas internet et je n’avais, à cette époque, feuilleté en cachette que quelques magazines de charmes, genre playboy, ce qui constituait déjà une source formidable d’excitation. Mais, là… regarder un porno avec mon beau-père … !
Il s’assit près de moi dans le canapé, prit sa bière d’une main et posa directement l’autre sur son paquet qu’il commença à malaxer doucement. Je faisais mine de me concentrer sur l’écran mais du coin de l’œil je ne pouvais m’empêcher de le regarder se faire du bien.
- Tu devrais te mettre à l’aise, dit-il. On est entre nous.
Je tournais la tête vers lui. Il regardait l’image mais ajouta :
- Je sais bien que tu es un petit vicelard, comme moi. Tu crois que je ne sais pas que tu te branles en nous écoutant ta mère et moi ? Et tous ces mouchoirs en papier ? Tu as un rhume sacrément persistant po ...

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