Depuis quelque temps j'écris un journal qui mêle à la fois fiction et expériences réelles (ou désir inassouvi)... voici la dernière en date... c'est une histoire totalement fictive... sauf mon masochisme, le cilice (que j'ai vraiment "connu”) et le désir que j'ai d'appartenir.

Journal d’Isabelle n°52
samedi 4 mars 2023

MONSIEUR
première partie

“Monsieur” est un type assez étonnant, je l’ai rencontré par lieuxdedrague. Il a plus de soixante-dix ans, et toujours vert. Très vicieux, aimant humilier.
Physiquement, il est un peu rond, juste ce qu’il faut, le crâne à la Yul Brynner, sans un poil... partout, sauf autour de sa bite. Un sourire carnassier et l’œil sadique et des mains comme des battoirs.
Il me fait toujours un peu flipper, mais je sais que je peux lui faire confiance... et ça c’est le plus important. J’ai beau avoir 29 ans d’expériences dans la soumission, j’ai rarement rencontré ce genre d’homme.
J’avoue qu’avec tout ça, j’ai pour lui un sentiment d’amour irrépressible.
“Je viens ce weekend, Isabelle.” M’a-t-il laissé comme message. Ni plus, ni moins, juste ça. Je n’aime pas devoir fermer ma boutique tout un weekend, c’est une perte d’argent qu’il m’est difficile d’accepter, aussi je lui ai répondu.
“Je ne peux pas fermer tout un weekend, Monsieur, j’en suis désolée.”
Je n’ai pas attendu longtemps sa réponse.
“Pas la peine de fermer, mais tu seras quand même à moi.”
Les tripes me serraient le ventre, j’étais à la fois affolée et excitée... j’acceptai.
Il est arrivé samedi matin, tôt, vers neuf heures un quart.
— Bonjour Monsieur, ai-je dit, surprise.
— Salut ma salope, fait voir comment t’es sapée aujourd’hui.
Je me suis levée, j’étais juste en jupe longue verte, une tunique orange, un gilet de laine noire et des bas noirs aussi.
Il a fait la moue, il semblait contrarié.
— J’ai bien fait d’apporter ce qu’il te faut pour être plus affriolante.
J’ai souri... je suis comme tout le monde, je ne déteste pas les cadeaux.
Il a sorti de son sac une jupe en cuir noir assez courte... aux fesses nues, un t-shirt à marinière qui laissait mon ventre nu, cachant à peine mes tétons, des bas résille blancs et des bottines noires cadenassées aux chevilles.
La tenue ne pouvait correspondre pour accueillir les clients ou clientes “classiques” dans mon café-librairie. Mais connaissant Monsieur, j’avais prévu le coup, et préparé une affiche à mettre sur ma porte d’entrée :
“Club pour adultes libertins ce weekend” < ...

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