Il y avait peu de monde dans cet hôtel de campagne, qui pourtant comportait une 50 aine de chambres. Le parking était libre, seulement 8 voitures.
Je passe à la réception prendre la clé et m'enregistrer.
Un homme debout téléphone en main se tenait à quelques mètres de moi. Le réceptionniste me donne ma clé et me dit que ma chambre comme les autres se trouve à l'extérieur dans le bâtiment principal. On discute deux minutes, pour comprendre comment je pourrai dîner le soir même.
Ma valise derrière moi, je sors et me dirige vers ma chambre.
Une demi heure plus tard la nuit était tombée, avec un vent doux, le parc éclairé donnait envie de s'y promener pour se donner l'appétit.
Je retrouve l'homme qui était derrière moi dans le hall.
Vêtue d'une simple robe légère de printemps avancé, et de chaussures à talons medium, mon allure du lui plaire car il engagea la conversation. Badinage rien de plus.
Bien entendu, il me demanda si j'allais mangé au restaurant.
Dans la salle, pas de surprise, je m'installai proche d'une fenêtre pour admirer le jardin éclairé.
Tout d'un coup, devant la fenêtre, je vis l'homme avec un carton à la main, sur lequel était écrit, " je passerai dans ta chambre dans une demi heure". Puis, il disparu.
C'est tout.
Perplexe, mon dîner fini, je rejoignis ma chambre à la fois amusée de tant d'audace, et inquiète car cela restait un inconnu avec qui j'avais échangé dix phrases.
Le plus amusant, c'est qu'en passant devant les chambres qui avaient toutes un accès vers l'extérieur, à travers les vitres, je vis que l'homme était aussi mon voisin, ce que je n'avais pas du tout remarqué avant de le voir marcher dans sa chambre.
Un rapide coup d'oeil pour m'apercevoir qu'il était bien bâti, facile à découvrir vu sa tenue. Un simple caleçon et un tee shirt blanc courtes manches plutôt moulant. toujours au téléphone. mais pour regarder comme tout le monde des messages ou des applications débiles, non, il téléphonait vraiment.
Les personnes passant leur temps sur le téléphone à regarder des photos stupides sur des applications tout aussi pénibles, empêchant les discussions entre personnes me donnent d'une manière rédhibitoire une raison de les ignorer à jamais.
A l'heure dite, j'étais couchée sur le lit, avec une musique de fond, et un livre dans la main.
Qu'allais je faire s'il frappait à la porte?
Amusant comme situation,je trouve que peu d'homme ont le courage de nos jours de tenter de séduire ou simplement de prendre contact avec un autre être humain.

Puis, un bruit de pas , la porte sur le pallier qui ...

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