Ce récit a été noté : 4.0 / 4

 
( 0 = histoire nulle   4 = histoire TOP )


Ajouter à ma liste
Rêve de train

Publié par : alinelle le 18/08/2023

C’était un rêve. Prendre le train en tant que fille, naturellement. Sur une longue distance, avec d’autres voyageurs, qui bien sûr s’apercevraient que je ne suis pas une femme comme les autres, mais qui, j’en étais sûre, m’accepteraient, ou m’ignoreraient.

Il me faut renoncer à l’avion, à cause des contrôles d’identité, donc vive le train ! En France, c’est dangereux : trop de police dans les gares, je n’ai pas envie de me retrouver en garde à vue dans des conditions humiliantes, parce que j’aurais éveillé je ne sais quel soupçon.

Or l’Europe est à l’heure des trains de nuit. J’ai trouvé que Prague est réputée « LGBTQ+ friendly ». Et, cerise sur le gâteau, une liaison de nuit depuis Zürich ! Départ 20 heures, arrivée avant 10 heures dans la capitale tchèque. Zut : au moment de réserver son billet, il faut indiquer « homme » ou « femme »… La Suisse est tolérante, je choisis de m’assumer et me présente comme femme. Je pars de France en homme, décidée à me changer où je pourrais. C’est le cas sur une aire d’autoroute helvète, où j’occupe la cabine de douche pendant la demi-heure nécessaire.

Je remonte en voiture et la sensation de la ceinture de sécurité passant désormais entre mes deux seins opulents me procure un plaisir intense. Il ne me reste qu’une cinquantaine de kilomètres jusqu’au parking que j’ai réservé. Je sors de la voiture, tire sur ma jupe pour l’ajuster, récupère dans le coffre ma valise à roulettes, mes habits masculins restent dans la voiture. Pour ne plus avoir le choix.

Je suis à la gare deux heures avant le départ du train, dîne légèrement dans un snack, personne ne fait attention à moi. Vient l’heure, du quai, du wagon, de mon compartiment enfin… où je me retrouve seule, rien n’indique à l’entrée qu’il est féminin ! A cinq minutes du départ, la porte s’ouvre et deux hommes entrent. Et deux minutes plus tard une femme, qui repart en maugréant je ne sais quoi en suisse allemand.

Me voici donc avec ces deux mecs, germanophones ce qui n’est pas fait pour faciliter la conversation. La nuit tombe, le train s’ébranle (pardon…), je m’absorbe dans une lecture. A peine quelques minutes, que le personnel arrive pour mettre le comportement de quatre en position « nuit ». Grosse surprise a) de voir deux hommes et une « femme » dans le même lieu, b) de comprendre qui je suis… au son de ma voix, c) de ne pouvoir rien régler, vu mon faible niveau en allemand. On me désigne finalement une couchette en rez-de-chaussée, et on hausse les épaules.

Je vois bien que les deux gars parlent de moi dans leur langue absconse. Je leur souris avant de m’allonger, de m’isoler avec le petit rideau, et je les entends s’installer en haut. J’enlève ma jupe et mon haut, garde ma culotte, mes bas, mon soutien-gorge qui galbe mes faux seins, et mes longs cheveux roux.

Je suis endormie sur le côté, bercée par le train, lorsqu’une sensation d’étouffement me saisit. Mes yeux s’ouvrent sur le visage d’un des deux voyageurs, son index sur ses lèvres me fait signe « Chut » et son autre main est posée sur ma bouche. Le rideau a été ouvert dans mon sommeil, son acolyte est derrière lui, dans l’étroit espace entre les couchettes. Nu. Ponctuel comme un coucou suisse, d’ailleurs sa grande aiguille indique le 12…

Des quelques mots murmurés par le premier, je devine que le « Fräulein » est ironique. Le second caresse déjà mes bas et s’assoit sur ma couchette. Je suis saisie, surprise, épouvantée presque et sans voix. Dans la demi-obscurité, la main libère ma bouche sans que j’ai le temps d’émettre un son : le sexe du premier a forcé mes lèvres. Mécaniquement je me mets à l’aspirer alors que ma main tente de le repousser en appuyant sur son ventre, et de ce combat intérieur, c’est le désir qui sort vainqueur. Ma main se fait caressante et non plus combattante. Elle remonte vers les tétons de l’homme que je suce désormais avec plaisir. L’autre se glisse derrière moi, ces couchettes de 1e classe sont assez larges, et se frotte. Toute à ma fellation, je ne sens qu’au dernier moment ma culotte se baisser et mes fesses s’écarter sous la pression d’un gland vigoureux. Ses mains s’accrochent à mes hanches et m’attirent violemment vers lui, le cri que je pousse est étouffé par la queue de l’autre qui me remplit la bouche.

Seules mes larmes trahissent la douleur de cette possession brutale. Il s’enfonce d’une longue poussée, je sens ses couilles taper contre mes fesses. Il ne bouge plus pendant que l’autre a noué sa main dans mes cheveux et dirige les mouvements de ma bouche.

Je n’en finis plus de le sucer pendant que mon violeur commence à remuer, ses mains toujours accrochées à mes hanches. Il se met à me baiser franchement en me murmurant à l’oreille ce que je suppose être des cochonneries allemandes. L’autre respire de plus en plus fort, ma main a fini par lui caresser les fesses pendant que je le pompe, je sens sa queue de plus en plus dure et vibrante dans ma bouche. Ma langue le travaille et d’un seul coup je sens une crispation, sa main me maintient fermement la tête et des vagues de liqueur d’homme se jettent dans ma gorge, m’étouffent, me font gonfler les joues, dégoulinent à la commissure de mes lèvres. Ce traitement me fait remuer de tout le corps et sans doute celui qui me baise s’en trouve-t-il tout excité, puisqu’à son tour il se répand dans mes fesses.

Je tente de récupérer quan ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite


Mots-clés : En partie vraie, Fellation, Sodomie, Européen(s), Trav