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SAUNA NOSTALGIA 4

Publié par : ftc1962 le 01/12/2020

Cette fameuse salle vidéo du second sous-sol voisine donc une autre salle qui projette les chaînes TV d’info en continu, style BFM. Ça c’est quand même drolatique : des mecs nus avec dans le meilleur des cas une serviette autour des reins, et dans le pire des cas leurs atouts copieusement exposés et ce devant les mecs cravatés et les filles en tailleurs qui nous parlent de tout ce qui se passe ailleurs… Un choc des mondes, surtout admirable quand deux mecs se branlent et s’embrassent devant les cours de la bourse ! Leurs bourses à eux sont plus dynamiques et surtout en hausse ! Moi je n’y reste pas, question de goût. Ma libido reste froide devant BFM ou LCI. Question de goût, je suppose.
Sauf un soir, ou, par miracle ou simple distraction de l’honorable direction de ce sauna, à la place de LCI : un porno ! Un vrai ! Et pas le même que celui de la salle d’à côté !
Devant le porno, un homme seul, semi allongé sur la banquette, les deux jambes écartées, les pieds reposant pour l’un sur une table basse, pour l’autre sur la banquette : un vrai compas ouvert, avec un point central raide et doucement entretenu dans une raideur tentante par une main serrée. Je m’approche, il me regarde, je m’accroupis, il écarte encore plus les jambes, j’approche mes lèvres, il serre son pénis à la base et mes lèvres le prennent, le saisissent et le déguste longuement. Un jeune twink pénétré par un black membré en tuyau d’orgue ahane sur l’écran, mais moi j’ai la TV en relief et dans ma bouche. C’est doux, c’est long, c’est tendre, et puis pourquoi parler ? Il commence à gémir, son ventre se soulève, se durcit puis se contracte, mes mains l’accompagnent en de tendres caresses, puis soudain il se libère et crie de joie et de plaisir. Je le bois, l’aspire, l’avale et le savoure.
Après son départ, un verre à la fontaine à eau providentiellement proche, et je m’installe à sa place, les jambes écartées et le sexe dressé dans ma main.
Autant vous le dire (presque) tout de suite : je prends un plaisir infini à sucer, à être pénétré ( depuis moins longtemps, je vous raconterai ça un jour, c’est prévu ) mais je suis moins systématique à ressentir du plaisir à être sucé. J’ouvre moins les cuisses que d’autres. Pourquoi ? Je ne sais pas. Quand j’en ai envie, ou que je ressens d’emblée une empathie particulière pour un visage, un corps, je peux me laisser faire.
Par-contre, quand je suis dans un environnement sexuel où ce sont des femmes qui me sucent, là j’ai moins de réticences à accepter ce qui reste tout de même un geste assez particulier : accepter et savourer la présence de son propre sexe dans la bouche de quelqu’un d’autre.
Mais là, j’avais envie.
Se présente alors quelqu’un qui aurait l’âge de mon arrière-grand-père, qui se rapproche, s’assoit en tremblant et plonge vers mon mât dressé, sans me regarder.
Une petite analyse psycho-comportementale en 4 points ;
1) Je ne flache pas sur le troisième âge ou le quatrième.
2) Même vous les arrogants cow-boys fringants d’aujourd’hui, vous serez les vieillards d’après-demain.
3) On est des humains tout de même.
4) Comment dire non sans le blesser ?

La plupart du temps, je stoppe la plongée de la tête vers mon sexe, je caresse, les épaules et la poitrine, je souris et je murmure : « non merci ! » C’est quand même plus reluisant qu’un geste méprisant de la main, qu’un « dégage, j’aime pas les cadavres » ou pire : de l’indifférence du mâle dominant envers l’ancêtre flageolant.
Dire non est une liberté. Dire non et humilier, c’est une lâcheté.

Par-contre, dire non et voir le mec lourdingue qui insiste, sort par la porte pour revenir par la fenêtre, là c’est différent. En face des cons, la patience, et ce contrairement à la connerie, la patience a ses limites, et mes limites explosent après le deuxième non !

Donc papy s’éloigne, et je reste en plan, mon sexe dressé, sans trop insister dessus car après plusieurs débordements, on s’économise.

Et se rapproche un autre corps. Pas spécialement un beau mec côté tête, mais un corps intéressant, qui a vécu, qui a des pleins et des déliés comme un B majuscule des modèles d’écriture de l’école élémentaire, qui sent bon, qui attire la caresse.
Il a envie de sucer ? Quand même, je peux le comprendre ! Je me laisse faire et c’est doux, humide et chaud.
Comme on dit : « l’attrapeur attrapé ! » Je me laisse faire, d’autant que je sens une main me caresser le ventre et l’autre stimuler doucement ma muqueuse anale.
Je me laisse faire et c’est bon ! Presqu’aussi bon que si je me le faisais moi-même (modeste n’est-il pas ?) ce que monsieur mon chat arrive encore à faire mais pas moi.
J’ondule et je gémis, en plongeant entre deux lèvres entrouvertes, en me frottant contre une langue agile et qui sait aller aux endroits les plus réceptifs. Je me laisse aller à des coups de rein qui baisent cette bouche comme s’il s’agissait d’un vagin ouvert et ruisselant, comme s’il s’agissait de plonger dans le doux compas ouvert de douces cuisses offertes. Et comme j’ai été jusqu’au bout du plaisir déjà deux fois ce jour-là, j’arrive à durer, à résister, à garder en moi ce feu qui veut sortir, cette chaleur qui monte dans mes couilles… Finalement , j’explose sans prévenir, il en boit un peu, le reste coule, j’halète, il so ...

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