Deuxième jour
Chapitre 13

Plus tard, je ne sais à quelle heure, j'avais froid, la température était descendue d'au moins 15 degrés, je grelottais, le vent mis à souffler en rafales, j'ai entendu tonner, l'orage revenait, tout à coup, la pluie s'est mise à tomber fortement, des grosses gouttes, j'ai levé la tête et ouvert la bouche pour boire car j'avais très soif, soudain, j'ai senti un choc violent sur mon œil droit, suivi d'un autre sur mes dents et qui est entré dans ma bouche, là j'ai senti que c'était un gros grélon, j'ai rapidement baissé la tête, et ils ont commencés à s'abattre en biais sur mon crane, mon torse, mon sexe, mes testicules et mes jambes. Chaque grélon qui s'abattait sur moi me faisait aussi mal qu'un caillou qu'on m'aurait jeté dessus. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, j'ai senti mes pieds s'enfoncer dans le sol qui était en terre et se transformait rapidement en gadoue et accentuai la tension sur mes bras, j'ai essayé de me mettre sur la pointe des pieds, erreur, je n'ai que creuser davantage la terre. J'ai craqué, j'ai crié après le ciel en demandant pourquoi le sort s'acharnait contre moi et que je demandai un peu d'indulgence. Le maitre et Annie devaient sans doute dormir bien au chaud ! Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être car je n'avais aucun repère ayant les yeux bandés. Les grélons ont arrêtés de tomber après un temps indéfinissable et se sont transformés en pluie. Tout à coup, plus rien, le grand silence, la pluie s'était arrêtée mais j'entendais toujours tonner au loin, j'avais très mal aux bras car la tension était vive, mon œil me faisait mal ainsi que mes dents. J'ai pleuré sous le bandeau et j'ai espéré que ce supplice allait bientôt se terminer, pour essayer de me changer les idées, j'ai commencé à penser au maitre en me disant que je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'aussi pervers, vicieux et sadique. Tout à coup, j'ai senti une petite chaleur sur mon corps, le jour devait se lever et le soleil revenait, j'étais content car je me disais que mon calvaire allait etre bientôt fini, c'était sans doute les grêlons que j'avais pris sur la tête car j'avais oublié qu'au mois de juillet, le soleil se levait vers 5 heures, je suis retombé en léthargie, mon moral est redescendu à zéro. Je dodelinai de la tête de droite à gauche pour essayer de me réchauffer car il faisait toujours froid. J'ai fermé les yeux et essayé de dormir, j'étais totalement épuisé, j'ai du m'endormir ou m'évanouir car quand je suis revenu à moi, le soleil tapait déjà fort sur mon corps, j'étais déjà en sueur, les insectes et mouches diverses, les plus pénibles étaient ceux sur mon visage, je n'arrêtais pas de secouer la tête mais rien n'y faisait. En désespoir de cause, j'ai arrêté de secouer la tête et les ai laisser me grignoter.

Chapitre 14 ( suite )

J'ai entendu des pas faisant floc floc, c'était Annie, elle m'a demandé si ca allait, je n'ai pas osé faire non, j'ai fait oui avec la tête, elle m'a qu'elle allait revenir dans un moment, a du regardé mon corps, a touché mes testicules, ce geste m'a fait crier de douleur, elle m'a dit, mon pauvre, tu est bien arrangé, elle m'a enlevé le bandeau en me disant que comme ça, je pourrai admirer le paysage, elle a vu mon œil et m'a demandé ce qu'il m'était arrivé, j'ai répondu sans réfléchir que c'était un grelon, ...

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