D'ordinaire, je vais m'entraîner après le travail, pour me vider la tête et pouvoir profiter de la douche, pour enfin être tranquille de retour à la maison. Mais en milieu de semaine, j'ai été plus occupé que prévu ce qui m'a conduit pour la première fois à arriver à la salle de sport beaucoup plus tard.

Il est 20 h 15. Sur place, l'endroit est quasiment vide. Une fille sur les appareils, trois rebeus en fond de salle et un jeune qui s'en va.

La personne à l'accueil m'indique que le personnel quitte les lieux à 20 h 30 avant de revenir fermer la salle à 22 h 00. Durant ce quart d'heure, la fille s'en va également.

Je me retrouve donc seul à travailler mes abducteurs pendant que les trois mecs me regardent du coin de l’œil, sourires narquois.

Ils se donnent régulièrement des coups de coudes pour regarder dans ma direction. Mais ça s'arrête là.

Je termine, fatigué vu l'heure, à 21 h 30 et monte pour doucher et rentrer. Je trace dans la salle, un coup d’œil furtifs vers les mecs.

Les vestiaires sont sans surprise vides, mais quelques cadenas subsistent sur les casiers, trop nombreux pour n'être que ceux des mecs en bas.

Comme d'habitude, je pose mon sac sous le rebord de la fenêtre qui me sert d'étagère, me déshabille et rentre sous les douches. Il suffira de quelques minutes pour entendre de l'agitation dans les marches.

«Attends, je vais vérifier !»

Sur ce, un des rebeus passe la tête derrière le demi-mur qui sépare les douches des vestiaires.

«Ouaip, t'as raison, il est à oilp !»

Et les autres commencent à s'affoler.

Mon cœur s'emballe sous le stress soudain, mais je continue ma douche sans oser sortir, espérant qu'ils partent vite. Il crie :

«La pute, elle a pas de culotte !»

Les deux autres se mettent à l'entrée des douches, les mains sur le visage, les yeux aux ciel, comme choqués de me voir nu. Mais reviennent à tour de rôle secouer leur bite hors de leur survêtement en riant bêtement.

«Arrête, ça va l'exciter.»

Malgré la peur envahissante, je trouve le courage de répondre :

«Tu te laves comment toi ?
- Pas à la salle !
- C'est des douches de mecs. T'en a pas vu à poil ?
- Pas de pudeur les blancs. Il est où ton calbut ?» demande-t-il en fouillant dans mon sac.

La colère prend le pas sur la peur. Je sors des douches en direction de la fenêtre.

«Où tu vas ? T'as cru que c'était le tien ?»

Il s'approche de moi et colle son front contre le mien :

«Et tu vas faire quoi ? Hein PD ?
- T'as pas plus original comme insulte ?»

Je me décolle de lui. Je prends ma serviette pour me sécher et lui dis :

«Tu crois vraiment que tu me fais peur ?»

Il se prend l'entre-jambe à pleine main.

«C'est ça que tu veux ?
- Moi, je sais pas, mais toi, c'est ça que tu veux ?»

Il sourit ironiquement. Je continue :

«Moi, je l'assume. Mais toi ? T'as que de la gueule devant tes potes ?»

Les deux autres commencent à siffler en poussant des cris.

Sur ce, le troisième me fait signe de la main de m'approcher. Comme je ne bouge pas, il insiste :

«Avance, je te dis !»

Il baisse son survêtement et laisse sortir sa bite. Molle, d'épaisseur moyenne.

«Suce !»

Je le regarde, les yeux écarquillés. Il m'attrape par la nuque et m'appuie pour me mettre à genoux.

«Suce tafiole !»

Encore une fois, la peur s'envole, la colère se dissipe et l'excitation s'installe.

Je prends sa bite en bouche qui gonfle de suite e ...

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