Rencontré lors d'un concert Mozart , à l'entracte au foyer nous échangeâmes quelques mots , puis ayant regagnés nos places nous nous installâmes cote à cote .
La lumière devint plus sombre , le concerto jouait ses harmonies qu 'à mes yeux les larmes jaillirent inondants quelque peu mon visage .

Je ne sais pas s'il le vit mais sa main vint se poser sur la mienne .
Imbroglio n'osant le regarder , était ce le fruit de mon imagination je restais figé .
Avait il compris l 'abandon de mon âme causé par mes émotions , je ne sais pas , je ne sais plus mais , jusqu'au dernier morceau sa main resta à la mienne
jointe ....
Puis la salle se vida , sa main s' en était allée ...
Sans un mot alors échangé , nous quittâmes le salon de musique et maintenant me trouvais seul à l 'extérieur encore chaviré par cet instant
improbable , j 'allais à la bouche du métro , quand mon oreille fut interpellée
par des pas vifs , rapides d' une personne pressée ; je me retournais et là.

Il s' accola sans sans aucune demi mesure soufflant ces quelques mots
"ne partez pas " Il repris alors ma main et m'entraina , nous marchâmes
ainsi dans les rues désertes , j' avais l' impression du néant !!!
Arrivés à son antre , nous montâmes quatre à quatre les marches recouvertes
d' un tapis moelleux .... Il ouvrit alors une porte et m 'y fit entrerez son gite .

Sans cri égard il m' enlaça me couvrant d' attentions de la tête aux pieds ,
me dégageant un à un de mes vêtements , tout en ôtants les siens propres ,
avec empressement et fougue que , bientôt sur sa couche , m' allongeât et de son corps mis à nu , chaud et brillant de désirs , il m' enveloppâttelle une courte pointe ....
Sa bouche affamée prit possession de tous les espaces de mon anatomie corporelle offert à ses assauts . Lascif je fut embrassé , lapé , caressé , sucé
sans aucune relâche , sans borne , ...

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