Après avoir ranger l'appartement d'Alain, je rentre chez moi de bonne heure. J'hésite mais trop envie de me sentir femelle, donc je file à la salle de bain m’enduire de crème dépilatoire, arrange aussi mes sourcils. Je Ressors ma valise où j'ai ma petite vie féminine bien enfermée, j'en sors quelques culottes, soutien-gorge, une jupe trapèze, une robe, deux caracos, un gilet fin, une veste, mes faux seins adhésifs que ma tante m'a offert quand j'ai passé mes vacances chez elle, ma trousse de maquillage, petit sac à main, une paire de chaussures à talons hauts. Le tout au fond d'un sac de voyage et après une bonne douche je fonce chez Alain me préparer avant qu'il rentre du boulot. Sur place je me change, me maquille, n’ayant plus les cheveux très longs, j’essaie de me faire une jolie coiffure féminine car je n'ai pas de perruque. Je me trouve pas trop mal, mais pour finir je me vernis les ongles des pieds et des mains. Il est encore tôt alors pour m'occuper j'en profite pour faire les carreaux des deux fenêtres. Je n'ai pas fini la deuxième fenêtre quand il rentre sans que je l’entende sous la musique qui raisonne dans l'appartement. M'apercevant de dos debout sur une chaise, chiffon à la main frottant le carreau, il s'approche et glisse sa main sur mes cuisses. Surprise je risque de tomber mais il me retient d'une bonne poignée par les hanches.
- Putain tu m'as fait peur !
- Alors là, je n'aurais pas cru que tu le ferais. Tu me les coupes.
- Dommage pour nous deux alors si tu n'en as plus.
- T'inquiètes je pourrais te rendre heureuse. Tu es vraiment canon en gonzesse, petite tenue sexy, maquillée, ongles vernis, méconnaissable.
- Tu aimes ?
- Faudrait être difficile, tu as piqué les fringues de ta mère ?
- Oui. Je ne voulais pas avouer que toutes sont à moi.
- Sympa, en tout cas tu es vraiment belle, et du coup tu as un petit nom ?
- Loane j'aime bien. Bon je finis ce dernier carreau et je suis toute à toi.
- Toute ?
- Oui, tu me l'a demandé, je l'ai fait. Tu veux que je te prépare un truc à grignoter ?
- Non j'ai ce qu'il faut, je prends d'abord une douche pour m'enlever la farine.
Quand il sort de la salle de bain, je lui à la fenêtre fumant une clope. Il est juste équipé d'une serviette autour de la taille.
- Alors, tu t’es faite belle pour moi.
- Ça te plait, au moins ?
- J'apprécie tes efforts et tu as réussi à me surprendre. Bon je vais manger, j'ai faim, mais tu seras mon dessert.
Il se restaure en piochant dans son réfrigérateur, puis s'approche de moi, m'attrape par la taille, glisse une main sous ma jupe en m'embrassant dans le cou. Il me ...

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