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Voyage au maroc en side car 32

Publié par : pierre49590 le 21/03/2025
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La belle s’éclipsa pour aller aux toilettes et se refaire une beauté, assura-t-elle.
Younes se leva et je le vis alors changer sous mes yeux, presque instantanément. À peine sorti de l'étreinte de cette femme, il n'était plus le même.
Il n'avait plus cette aisance juvénile, ce naturel désinvolte qui le caractérisait tant. Il ne s'abandonnait plus avec la légèreté d'avant. Non, son corps lui appartenait désormais d'une manière plus consciente, plus affirmée.
Quand il se retourna vers moi, ce ne fut pas avec l'expression espiègle et avide que je lui connaissais. Il me regarda avec un calme assuré, une sorte de certitude tranquille qui me déstabilisa sur l’instant. Plus d'hésitation, plus d'attente. Il n'y avait plus cette infime soumission tacite, ce fil invisible qui le reliait à moi dans un équilibre que je croyais immuable.
Il s'assit sur un fauteuil plastique, à côté de moi, les jambes écartées sans la moindre gêne, son corps exposé sans pudeur au soleil, mais aussi sans cette spontanéité d'autrefois. Il était nu, bien sûr, mais ce n'était plus la nudité d'un garçon insouciant qui se promenait sans arrière-pensée parmi ces corps libres et détendus. C'était celle d'un homme qui savait maintenant ce qu'il représentait, ce qu'il était en droit d'imposer.
- Putain ! C’était fou ! Quelle chienne !
J'ai hoché la tête sans répondre, mais lui souriant le plus tendrement possible. Il ne s'attendait pas à une réaction de ma part. Avant, il aurait cherché mon regard, mon approbation. Il aurait voulu que je lui dise ce que j'en pensais, que je le guide encore un peu. Mais cette fois, il n'avait pas besoin de moi pour confirmer ce qu'il savait déjà intuitivement.
Il étendit ses bras sur le dossier et inspira profondément l'air chaud de cette fin d'après-midi., son beau torse d’éphèbe se soulevant lentement, son corps décontracté mais maître de lui-même. C'était un détail bénin, mais je le voyais, ce changement. Il n'avait plus le même rapport à son propre corps. Il ne l'offrait plus au regard des autres comme un jeune animal joueur. Il l'imposa et m’impressionnait quelque peu...
- Je comprends mieux, maintenant, a-t-il ajouté après un moment.
Il n'avait pas précisé quoi. Il n’en avait pas besoin. Son ton disait tout : « Je comprends mieux ce que c'est qu'être un homme.
Il ne bougeait pas, et pourtant, il remplissait l'espace différemment. Il me semblait plus grand, plus solide, comme si ce simple passage entre les cuisses d'une femelle avait suffi à effacer tout ce qui, chez lui, appartenait encore à l'adolescence, voire à l’enfance. Il arborait ce calme viril, cette sérénité propre aux hommes sûrs d'eux, ceux qui savent désormais qu'ils peuvent prendre, posséder et exister pleinement dans leur virilité.
Mais c'est dans son regard que le basculement était le plus net. Il me fixait toujours, mais il n'y avait plus cette lueur d'admiration implicite, cette douce soumission que j'avais tant aimée en lui. Il ne cherchait plus de réponse dans mes yeux. Il se regardait à travers moi, mais sans me voir vraiment.
Et moi, face à lui, toujours nu comme lui où la peau n'avait jamais été un voile entre nous, je réalisais que quelque chose s'était brisé, ou du moins transformé. Il était toujours là, toujours attaché à moi, mais différemment.
- Tu crois que je l'ai bien fait jouir ? Elle avait l’air d’aimer vachement, non ? Toi, tu connais mieux que moi !
Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, un rire franc, sincère. Il persistait à me fixer avec cette lueur impatiente, presque enfantine, pourtant déjà teintée de cette assurance nouvelle qui me troublait tant.
— Ah, Younès ! Tu es impayable ! Écoute, je crois que tout me porte à le croire. Et puis, tu verras… Quand elle reviendra, tout à l’heure, elle va en redemander ! Je crois qu’elle a bien aimé ta prestation… et ton remarquable engin. Ce faisant, je passais une main caressante sur son magnifique chibre, assouvi, mais le gland circoncis encore rougi de plaisir, reposant entre ses cuisses, ses testicules enfouies dessous.
Il se redressa brusquement, comme frappé d'une révélation soudaine. Son visage s'éclaira d'un sourire triomphal, presque incrédule.
— Putain, je suis plus puceau ! Plus puceau ! Et bien avant mon frère !
Je haussai un sourcil, amusé par son euphorie.
— Oh, tu sais, c'est quand même le lot de beaucoup de jeunes hommes…
— Mais t'es fou ? Pas ici au Maroc ! Pas avant d'être marié ! Tu te rends pas compte, c'est pas pareil ici. Faut être plus vieux, avoir un boulot, tout ça… Tout le monde n'a pas la chance de tomber sur une veuve comme mon frère !
Il éclata d'un rire joyeux, nerveux, comme s'il avait encore du mal à croire ce qui venait de lui arriver. Il répétait ces mots comme un mantra, comme s'il cherchait à s'en imprégner totalement :
— Plus puceau ! Putain, je suis un homme ! Tu te rends compte ?
Et ce disant, il pose sa main sur ma cuisse, un geste naturel, léger, presque tendre. Pourtant, ce simple contact fit courir un frisson sur ma peau. Un frisson que je ne voulus pas analyser.
Puis il me regardait, plus sérieux, presque ému.
- Et tu sais quoi ? Je suis encore plus content que ce soit quand même grâce à toi.
Il avait dit ça avec une sincérité désarmante, sans détour, comme une vérité simple et brute. Et moi, face à lui, je me surpris à ressentir un mélange étrange de fierté, de nostalgie et d'un trouble plus diffus que je n'osais nommer.
Younes n'était plus un enfant. Il le ressentait. Et moi aussi.
Puis l’œil égrillard :
- Tu crois qu’elle va redemander à ce qu’on lui remette le service ?
Je lui répondis complice :
- Mon petit doigt me dit que oui. Tu sais, pour une femme, ce n’est pas pareil, elles peuvent tenir beaucoup plus longtemps que nous.
Juste à ce moment, la porte du salon donnant sur la terrasse s’ouvrit.
Elle s'avança vers nous, lentement, chaque pas mesuré, une ondulation fluide dans les hanches, un équilibre parfait entre naturel et provocation. Ses formes généreuses, encore humides, captaient la lumière tamisée autour de la piscine, faisant briller sa peau d'un éclat presque irréel.
Elle s'arrêta un instant, savourant son effet. Son regard effleura nos corps nus, une lueur amusée dans ses yeux. Elle le savait. Elle sentait l'électricité dans l'air, la tension naissante, et elle s'en nourrissait.
D'un geste lent, elle fit glisser ses doigts le long de son bras, ...

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